21 octobre 2023 au Florida
1. je « croque » quelques portraits monochromes à l’aquarelle gris de Payne (cette couleur me permet de travailler rapidement en valeur et donne des résultats proches de l’encre sans en avoir les inconvénients (la réversibilité).
2. Je teste un bloc teinté Hahnemülhe 20×20 pour l’aquarelle. J’apporte donc de la gouache blanche pour renforcer les lumières.
J’ai trouvé le bloc aquarelle teinté Hahnemülhe intéressant car il oblige à travailler plus en valeur.
En tant qu’artiste coloriste plutôt que valoriste, ce type de papier teinté comme en utilisait Turner permet d’avoir cette sensation immédiate de composer l’espace : il fait ressortir l’aspect surface de la composition bien plus rapidement que sur papier blanc. En effet dès qu’on pose une couleur celle-ci est « cernée » par la teinte du papier la surface joue le rôle de « frontière » et de « garde-fou » entre les masses provisoires ou définitives. Cela oblige donc à être plus précautionneux notamment dans les espaces dits « vides » qu’il faut faire exister.
Il faut également être plus vigilant aux « valeurs » car la teinte moyenne du papier a tendance à foncer les couleurs claires.
On peut donc obtenir de beaux résultats à condition de bien renforcer les valeurs. En effet, c’est une faiblesse que l’on peut avoir à l’aquarelle : être trop léger et pas assez « impactant » et ce type de papier aide à travailler les valeurs.
Un peu désarçonnée par ce nouveau papier, mon dessin reste trop léger à mon goût mais j’ai vraiment aimé cette séance.
Cette légereté de l’instant, donne souvent d’excellents souvenirs tout en faisant progresser : il n’y a ni comparaison, ni jugement.
Et vous ? cela vous plairait-il de participer prochainement ?
A bientôt.