J’ai la chance d’avoir une amie, excellente artiste et carnettiste (site :
https://pinceauvivant.com/ ) avec laquelle j’ai eu plaisir à dessiner en ville à
plusieurs occasions, notamment à Aix-en-Provence en 2018. Elle me rejoint
ces quelques jours pour « croquer » Toulouse.
Nous partageons ce goût pour la peinture de plein air en plusieurs
techniques : aquarelle, pastel ou huile et échangeons nos « trucs et
astuces » notamment pour alléger le poids du matériel tout en gardant une
bonne latitude dans le choix des couleurs.
L’essentiel du travail en amont est donc de s’organiser pour concilier plaisir
et mobilité.
Jeudi 25 mai : préparation du matériel
Une boite à 7 couleurs en plastique très légère ainsi qu’une boite format « carte
de crédit » pour le gris de Payne. J’aime beaucoup cette palette ultra-
ultra-light que je perd assez souvent tellement elle est petite. Je
complète avec une boite d’aquarelle Igor Treskoy que j’aime beaucoup.
Carnet : je travaille sur un carnet 20×20 Hahnemühle.
J’ai eu le plaisir de dessiner en compagnie d’Agnès, Laure et Lucian.
Vendredi 26 mai : Aquarelle une palette réduite de quelques couleurs
dont : outremer, jaune transparent, rouge primaire. Il me manque un
turquoise de cobalt ce jour-là !
• Matin place St Pierre : je m’installe chez Tonton pour faire une vue sur la
Grave avec un modèle : aquarelle ratée mais super accueil du
restaurant qui m’offre un café.
• Portrait d’Agnès (Martin-Genty) à l’aquarelle (30 minutes). Puis la rue du
Taur : aquarelle au gris de Payne
• Le soir : portrait dans un café
Samedi 27 mai : j’emporte l’huile mais rien ne se passe comme prévu !
j’égare mes fusains dans l’herbe, mon téléphone tombe en panne : je me
retrouve à travailler avec un matériel très simple (aquarelle gris de Payne).
• Matin : croquis à Saint Etienne
• Après-midi : place de la Daurade
• Soirée : pique-nique à la prairie des filtres (un chemin de carnets des
croqueurs impressionnant tapisse le sol).
Dimanche 28 mai ; je réalise essentiellement des portraits à l’aquarelle gris
de Payne
• Matin : portrait de canards au jardin des plantes en compagnie de Lucian
• Après-midi : Halle de la Machine et dîner sur place.
Lundi 29 mai :
• Matin : Pont au canal de Brienne
• Après-midi : portrait d’une sketcheuse dessinant rue Gambetta.
Le bilan : un temps magnifique et environ 18 heures de dessin dans des
conditions variées.
Et puis une leçon de modestie : de très bon dessinateurs croisés ici et là :
dessiner sur le vif est un grand facteur de progrès, surtout pour un
autodidacte. C’est sans concession mais sans enjeu non plus. Il suffit d’un
simple carnet.
Merci à ceux qui ont organisés cet évènement.